
Ma première expérience d’entraînement à la pleine conscience.
Ma première rencontre avec la pleine conscience a eu lieu « aux Pruniers ». Lors d’une formation aux massages ayurvédiques au centre Tapovan en Normandie, j’ai fait la connaissance d’ Eric. L’ayurvéda soit dit en passant, est la science de la vie millénaire venue d’Inde – ayurvéda et yoga sont les deux faces d’une même médaille. Eric et son épouse ont fait du développement personnel leur hobby, utilisant leur temps libre pour participer à des formations, séminaires et autres conférences. Son avis était donc circonstancié et m’intéressait au plus au point. Son verdict: si tu n’as la possibilité de ne faire qu’une seule chose, va au Village des Pruniers. Je gardai précieusement cette information dans un petit coin de mon esprit. Jusqu’au jour où j’eus l’urgence de faire quelque chose, d’aller quelque part pour calmer mon esprit en fusion ou devrais-je dire confusion. J’appelai le Village des Pruniers et après de multiples appels sans réponse, un peu agaçant, je finis par avoir mon sésame pour les Pruniers. On me dit que les arrivées se faisaient le vendredi, jour où sont dispensées les informations sur la vie de la communauté et sur les bonnes pratiques des visiteurs. Le vendredi n’était évidemment pas une option, je voulais partir tout de suite (un mardi je crois) et être rentrée pour le spectacle de danse de ma petite fille le lundi soir! Pas possible d’attendre vendredi. On m’expliqua qu’il faudrait alors que je patiente jusqu’au vendredi pour l’accueil et qu’en attendant j’étais invitée à observer les habitudes de vie et à m’y conformer au mieux. Good deal.
J’ai donc pris un Thalys pour Bordeaux, un train pour Sainte Foy et enfin un taxi pour le Hameau du Haut. J’étais arrivée dans le village bouddhiste des Pruniers, une petite communauté monastique créée par Thich Nath Hanh, alias maître Thay, maître bouddhiste zen vietnamien. « Je suis chez moi. Je suis arrivé… »
Pas âme qui vive. Après avoir fais le tour des quelques maisons groupées au bout du chemin d’accès, je trouve l’accueil et une petite soeur vietnamienne toute habillée de brun m’assigne une place dans un dortoir de quatre personnes. Je dépose mes valises. L’impression rapidement de pouvoir se décharger, tout ici est paisible; on se hâte en douceur et en silence. Bienvenue au Village des Pruniers.
Vivement la suite…
Merci Valérie 😉